Droit de la famille

La volonté grandissante des pouvoirs publics est d’apaiser les séparations et d’encourager les accords amiables en cas de séparation, que l’on soit marié ou en concubinage.

Il est désormais toujours possible et toujours souhaitable, surtout s’il y a des enfants mineurs, de rechercher un accord, seulement entre avocats ou avec l’aide d’un médiateur.

Il est aussi possible qu’après l’engagement d’une procédure, les parents finissent par trouver un accord sous l’effet du temps, de la réflexion et du besoin des enfants.

Malgré cela, les conflits restent parfois très durs.

Cela a été le cas pour une cliente qui avait élevé seule un enfant de santé fragile pendant que son époux poursuivait sa carrière et ses investissements à l’étranger. Bien que son infidélité soit la cause de la séparation, il refusait d’en assumer les conséquences sur le plan financier et fût finalement condamné à verser à son ex-épouse une prestation compensatoire de 500.000 euros et une contribution de 1600 euros par mois pour l’enfant qui résidait chez sa mère.

Dans une autre affaire, c’était au contraire le père qui réclamait la garde de ses enfants et qui eut beaucoup de mal. Il a fallu une contre-expertise pour établir que la mère représentait un danger pour la santé morale des enfants.